La Madeleine

Construit au bord de l’Ante, le manoir de la Madeleine se cache derrière un grand portail blanc.

En 1780, le Marquis Gabriel d’Oilliamson entreprit sa construction au Petit-Couliboeuf pour éviter à sa mère devenue veuve d’avoir à se déplacer en carrosse depuis leur château familial pour se rendre à l’église séparée de la demeure que par le cimetière.

Pendant longtemps, la Madeleine n’était qu’une ferme. L’emplacement et la construction étaient totalement adaptés à la vie de retraite de la Marquise douairière de Courcy. Demeure de taille modeste, la Madeleine ne comprenait à ses débuts  que la partie centrale de l’habitation actuelle ( les pavillons qui l’encadrent ne furent construits que sous le Premier Empire par son fils prêtre qui s’y retirera pour y finir ses jours.

Le 11 novembre 1792, comme ses  trois fils avaient émigré, les biens furent confisqués comme biens nationaux.
La Marquise jusque là hébergée chez son fils l’abbé Thomas Hardouin, se trouvait hébergée à titre précaire par la nation. Les terres furent vendues ; mais, le 19 thermidor an V, la Marquise en redeviendra propriétaire et pourra mourir chez elle le 28 thermidor an V.
Les d’Oilliamson conservèrent la Madeleine jusqu’en 1862. Il n’y eut plus de membres de cette famille à Couliboeuf.

Depuis la Madeleine fut plusieurs fois mis en vente.