Prison et Gendarmerie
Morteaux-Coulibœuf AUTREFOIS : La commune se dote d’un violon
Le 28 juin 1908, le Maire fait connaître au Conseil Municipal qu’un violon municipal est devenu indispensable à la commune pour y loger provisoirement les vagabonds, ivrognes ou autres personnes troublant momentanément l’ordre public.
Le conseil municipal reconnaissant l’utilité de cet établissement vote la somme de 300 francs à cet effet et charge le Maire de trouver un emplacement convenable aussi près que possible de la gendarmerie (A cette époque celle-ci était implantée au carrefour des CD39 et 148. Après la guerre, elle sera rasée).
L’administration supérieure sera sollicitée pour compléter la dépense qui devrait s’élever au moins à 800 f, par une subvention départementale. Un terrain vague à l’extrémité de la 1ère maison située sur le bord du chemin de grande communication n°39 à environ 40 mètres de la gendarmerie est désigné.
Des plans sont dressés sur cet emplacement ainsi qu’un devis qui s’élève à la somme de 880 f. cette construction n’est pas précisément obligatoire mais elle est d’intérêt public.
En conséquence, le conseil municipal prie M. le Préfet de leur faire obtenir une subvention du Conseil Général dans la mesure la plus large possible.
Il s’engage de son coté à voter les fonds nécessaires et demande pour occuper les ouvriers de la localité à faire exécuter les travaux en régie.