Château dit de « La Madeleine »
Famille d’Oillamson
Pendant 4 siècles, la famille d’Oilliamson d’origine écossaise a possédé la Seigneurie de Coulibœuf.
Elle était venue en France pour aider le roi Charles VII à chasser les anglais du royaume pendant la guerre de cent ans. Les Seigneurs de Coulibœuf avait un château fortifié au Grand Coulibœuf. Gabriel d’Oilliamson, Marquis de Courcy fit abattre les différents bâtiments du château féodal pour faire construire le château Louis XVI dit « du Logis » que l’on peut voir encore privé de son aile nord incendiée sous la révolution ou jamais construite. Il était relié à l’église paroissiale par un chemin « le chemin du Carrosse ».
Les d’Oilliamson ont possédé sur la paroisse de Coulibœuf la contrevaleur de 150 ha de terre.
La Madeleine était une de leur ferme. Dans les années 1780, le Marquis de Courcy fit construire le manoir pour servir de résidence à sa mère. En même temps qu’un nouveau château pour lui-même, il fit donc construire pour sa mère une maison située près de l’église dont elle n’était séparée que par le cimetière.
A la révolution, les trois fils de Mme de Courcy furent déclarés émigrés et leurs biens furent confisqués comme biens nationaux. Elle dut racheter la Madeleine et quelques terres attenantes. Les d’Oilliamson conservèrent la Madeleine jusqu’en 1862. Il n’y a plus de membre de cette famille à Coulibœuf. L’abbé Thomas Hardouin , fils de Mme de Courcy revint en 1803 s’installer à la Madeleine et géra la propriété.
Il s’attacha à agrandir à la fois la maison et le domaine. C’est lui qui fit construire les deux pavillons pour encadrer le logis du XVIIIème donnant au manoir son aspect actuel. Après avoir été en vente plusieurs fois, le manoir est depuis 1976 la propriété de M et Mme Dufay.
Dans le cœur de l’église, on peut lire les épitaphes concernant l’assassinat d’Henry d’Oilliamson et de son fidèle serviteur par le seigneur de Vicques. Le cimetière renferme une pierre tumulaire de la famille dont l’un fut Colonel de cavalerie et mourut en 1791.
Armoiries : azur à l’aigle éployée d’argent, becquée et membrée d’or, penchée sur un tonnelet d’argent cerclé d’or
Devise : Venture and win